Kowabonga

Voir ta face ça fait mal. Ça ramène un lot de p'tites douleurs pas nécessaire. Mais quand j'la vois, j'peux pas m'empêcher de la fixer pendant plusieurs minutes. Pis j'comprend toujours pas. J'essaie de me convaincre, mais nah, rien à faire.

 Pas aimer quelqu'un demême, ressentir une profonde haine en te connaissant même pas dans l'fond, ça aucun sens. Mais je te haïs à cause du passé. Je suis jalouse de votre passé. J'voudrais que t'ai jamais été là.

J'me console en disant que ton conte de fée s'est terminé pas mal vite, pis que c'est moi qui l'vit maintenant.

Amen.

Qu'est-ce qui défini un con? Qu'est-ce qui fait que le cerveau d'une personne va vraiment penser différemment du tiens, qu'est-ce qui fait que des gens sont plus intelligents que dautres?

Parce qu'on va se le dire, le monde est TRUFFÉ d'imbéciles crisse. Pas nécessairement du monde qui sont caves, mais juste du monde qui ne pensent pas plus loin que leur CRISSE de bout de nez.

J'ai aucune tolérance envers la stupidité on-purpose humaine. Genre, fait un effort, réfléchi un peu avant de dire ou de faire quelque chose. Le genre de monde qui vont te faire faire une face de ''I... I can't even... huh... why?''.

Ça se peut juste pas le degré d'imbécilité que je tolère dans une journée. Ça tire du jus en esti de dealer avec des caves tous les jours.

J'pas parfaite, desfois même j'pas vite-vite, c'es vrai sur certaines affaires, mais tu peux PAS penser comme un véritable CON jour après jour pis que ce soit normal.

La morale de l'histoire c'est que véritablement, t'as juste 2 de QI pis t'en est un real, attardé.

J'pense que c'est fini.

J'pense que j'ai plus peur.

J'pense que j'ai... pardonné.

J'pense que maintenant c'est moi, pis surtout, que c'est vrai.

J'pense que l'intérêt est pu là.

J'pense que notre love story commence là.

J'pense que... j'suis en paix à l'intérieur.

1. L'éternelle peur de t'zipper le menton avec ton manteau d'hiver

2. Écrire dans un cartable si t'es gaucher

3. Le monde que leurs statuts Facebook sont juste à propos de leurs enfants

4. Le monde qui disent ''On s'voit l'année prochaine, HA HA HA!'' la dernière journée au bureau avant les fêtes

5. Ceux qui roulent dans la voie de gauche libre pour aller couper tout l'monde dans celle de droite au bout

6. Les cheveux qui collent dans l'rouge à lèvres

7. Avoir le cul du chat dans ta face le matin dans l'lit

8. Plier un drap contour

9. Chercher ses clés d’char quand elles sont dans tes mains

10. Piler dans l’eau avec ses bas

11. Se laver les mains pis avoir de l’eau qui coule le long du bras

12. Répondre au téléphone, dire ‘’oui bonjour’’, l’autre dit ‘’oui bonjour’’ pis y’attends que tu re-dises ‘’oui bonjour’’ encore

13. Arriver pour mettre du gaz dans l’auto pis l’gars du dépanneur dit dans l’interphone ‘’Faut payer avaaaaant!’’

14. La serveuse qui te demande si t’as fini de manger au resto quand tes 12 napkins sales sont dans l’assiette vide

15. Les boîtes de barres tendres ouvertes à l’envers

16. Se rendre compte qu’y’a un trou dans l’fond du sac de vidange juste quand tu l’sors à travers d’la maison

17. Le monde qui roulent exactement à la limite de vitesse

18. Le monde qui écrivent leurs statuts Facebook en anglais mais qui savent pas écrire en anglais

19. Ceux qui mettent leurs mains dans les vitres pour ouvrir une porte au lieu d’utiliser la poignée

20. Les mouches à fruit qui apparaissent clairement de nulle part

21. Les noeuds dans les fils d’écouteurs qui se forment sans raison apparente

22. L’imprimante qui veut pas imprimer en noir quand il manque de magenta

23. Les passeux de tondeuse à l’heure du souper le dimanche

24. Le monde qui marchent lents pis qui monopolisent la largeur du corridor

25. Les messages automatisés de gagnage de croisière aux Bahamas

26. Un sachet de ketchup qui ouvre de travers pis là t’en a plein sur les doigts

27. S’faire un papercut avec du carton

28. Mettre du Purell sur le-dit papercut

29. Avoir à chanter l’alphabet pour savoir si O vient après P ou avant

30. Les #hashtags sur Facebook

31. Commander d’la bouffe pis elle arrive froide

32. Payer 23$ pour en retirer 20$ d’un guichet ATM

33. Le monde qui ont une toune complète comme sonnerie de téléphone

34. Ceux qui lèvent pas leurs pieds en marchant

35. Le motton d’monde au Safari devant les cages avec des chatons ‘dans

36. Boire dans un verre pis t’rendre compte qu’il était sale juste à fin

37. Les annonces sur un DVD qu’on peut pas skipper

38. Voir qu’y’a pu de papier toilette juste quand t’es sur le bol pis t’as fini

39. T’rendre compte que t’as pas amené de serviette juste quand tu sors d’la douche

40. L’eau qui monte dans l’bain durant ta douche parce que le drain est bouché

41. Constamment avoir des traces de doigts sur le frigidaire en stainless

42. Conduire le char de quelqu’un d’autre

43. Quelqu’un qui te dépasse sur la route pis après ça y’avance pu

44. Un stylo qui arrête d’écrire quand y’a clairement encore plein d’encre dedans

45. Recevoir des demandes d’amis Facebook du monde que tu connais pas

46. Un cornet de crème glacée qui fond trop vite

47. Ta grand-mère qui t’force à prendre une deuxième assiette

48. Le monde qui recycle trop

49. Véronique Cloutier et Louis Morissette

50. Les FIAT avec des cils aux lumières

51. Le monde qui disent que ça les dérangent pas ou aller luncher mais qui disent ‘’bof’’ aux 78 restos que tu leurs a proposés

52. Le monde qui prennent le temps d’écrire sur la page officielle d’Occupation Double qu’Occupation Double c’est pathétique

53. Avoir à mettre des choses en ordre alphabétique

54. T’réveiller avec une flaque de bave sur ton oreiller

55. Arriver pour brocher des feuilles pis y’a pu d’agrafes dans la brocheuse

56. Pas avoir d’extension quand y t’manque 3 centimètres pour arriver à la plogue dans l’mur

57. Pas recevoir la bonne commande au Tim Hortons

58. Le monde qui marchent contre-sens des flèches au IKEA

59. Éternuer en t’mettant du mascara

60. Les bouteilles d’eau à 4.00$ dans les clubs

61. Pousser un carosse chez Wal-Mart un samedi après-midi

C'est niaiseux et peut-être naïf de penser qu'une love story peut durer une vie, mais malgré les doutes pis toute la marde que j'endure par boutte, j'espère que notre histoire va durer. P't'être même qu'elle pourrait durer toute la vie, si moi j'apprenais à calmer mes estis de nerfs pis toi, à être moins sur la défensive.

Parce que malgré le fait que j'te connais par coeur, il m'en reste beaucoup à apprendre sur toi, sur nous. Pis c'est le plus qu'on va en apprendre qu'on va voir si on est capable de dealer avec les shits de l'autre.

C'est là qu'on va avoir si qu'est-ce qu'on bâtit depuis des mois, ça vaut la peine.

Mais on dirait que j'le sais un mini-peu, que ça vaut la peine, déjà.

J'taime.

Les filles ont est un peu compliquées dans notre tête, pis, ben, les gars ont de la misère à comprendre ce qu'on veut, desfois. On est compliquées dans notre tête mais pas dans notre coeur. Et de toute façon, c'est rarement la tête qui gagne. Faudrait que les grands gars cherchent plus à comprendre notre coeur que notre cerveau ramolli desfois, 'serait plus bébé fafa pour eux. J'pense.

Les filles semi-adultes comme moi, elles commencent à penser à se caser pour de bon. Elles pensent à avoir des p'tits bébés, bientôt. Pas bientôt dans 2 ans, mais bientôt dans 5, disons. Elles pensent à la journée d'une vie qu'on s'habille en blanc et qu'on s'échange des mots d'amour, avec des banderoles, des rings, du champagne, des invités pompettes, une lune de miel à Bora-Bora.

Elles pensent à un logis, un p'tit logis d'amour, peut-être pas une maison, peut-être un petit condo ou un p'tit appart, mais elles pensent à quelque chose de sérieux, quelque chose de douillet, quelque chose de bordélique par boutte peut-être, mais quelque chose qu'elles partageront avec monsieur le grand magnifique.

Elles se sentent tristes et offusquées et même desfois démolies après une p'tite querelle nounoune avec babe, parce tsé, le coeur. Elles veulent s'faire dire que tout est correct, elles veulent se faire prendre dans des bras bouillants et forts avec des becs dans l'front qui finiront peut-être par un french. Elles veulent se faire dire que même si elles sont folles desfois, que les monsieurs, ben ils les aiment et que ça leur dérangent pas. Qu'ils sont là. Elles veulent sentir que ce que leur p'tits coeurs ressentent, ben ça se passe de l'autre bord aussi.

Elles pensent qu'elles veulent du love, du vrai, un p'tit bonhomme qui va les aimer autant qu'elles peuvent aimer corps et âme. Parce qu'elles aiment, les filles. Quand elles aiment, c'est vrai, c'est brut, c'est là. C'est à coeur ouvert, c'est à coups d'envolées de 1000 papillons dans leurs ventres, ce sont des fins de soirées taponnés dans le lit à faire du love-making, ce sont des repas galants au resto avec des frôlage de mains, ce sont des bisous volés en marchant downtown. Mais le plus de ce que c'est, c'est de se sentir comme au premier jour même après un boutte.

Parce qu'on est des filles, des semi-grandes filles qui se cherchent desfois. Parce que même si c'est l'coeur, le cerveau perds la tête desfois. Mais c'est ça le love, right?

Parce que c'est l'coeur, tsé.

L'esti de confiance, quand tu la perds, elle revient-tu un moment donné?

Dans le sens que quand quelqu'un qui t'a juste tellement menti pis tellement bullshitée quand il disait t'aimer, c'est quand au juste, que le p'tit mini-doute que t'as 24h/24 dans 'tête disparaît?

Tu l'sais à 99% que tout est fly maintenant, mais le 1% qui reste, y'arrive quoi avec? Ben m'en va te le dire qu'est-ce qui arrive avec moi ; il te fait v'nir folle esti. C'est ça qu'il fait, le 1%. C'est un traîneux d'la patte, pas moyen de suivre les autres pourcents au même rythme pis d'accepter la réalité telle qu'elle est. Nah, lui y reste ben chill en arrière-plan, pis il te fait chier à longueur de journée, pis même la nuit.

Il essaie de ramener les autres pourcents de son bord, mais ils sont wise quand même, ils veulent croire au love et au respect, 'faque ils se laissent pas entraîner par le méchant et vilain 1%. Desfois ça leur tente, ils sont presque convaincus, mais le coeur et le cerveau leur dit que tout est correct.

Mais le 1%, il chôme pas man. Il est quasiment plus strong que les 99% ensemble, desfois.

Pis ce 1% là, quand il est crissement sur le bord de gagner, il me convainc quasiment d'aller voir si c'est vrai, d'aller fouiller, de suivre, de vérifier, juste au cas. J'me suis jamais fait prendre, je l'ai jamais fait, malgré le load de marde que j'ai enduré.

Pis j'me dis que ce qu'on sait pas, ça fait pas mal. Si j'm'écoutais desfois, sûrement que j'aurais mal. J'me suis écoutée la semaine passé pis, ouin. 'Faque c'est mieux de rien faire pis d'essayer de vivre la tête dans l'sable. Parce que je veux vivre quelque chose de vrai, du vrai love avec un monsieur qui m'aime autant que je l'aime, pis peut-être que je découvrirais que c'est un peu moins l'cas que j'pensais.

C'est peut-être pas ça pentoute non plus, mais ça, j'le sais pas. Pis tant que je vais tenir tête au 1%, j'le saurai jamais.

Ça allait tellement bien depuis un bout. TELLEMENT BIEN. Sérieux, j'avais pu AUCUN soucis. J'y pensais rarement, jétais zen, j'étais pas stressée. Je refaisais confiance à l'homme qui laisse traîner ses bas. Parce qu'il avait réussi à la regagner complètement. Maudit que j'étais ben, je me sentais carrément en train de sortir de ça.

Pis y'a fallu que j'en ré-entende parler, ENCORE.

Pis que je retombe dans les doutes, les insécurités, les si, les peut-être, les c'est pas clair, les est plus belle que moi, les questionnements sans fin, les revirage de questions dans tous les sens. Le cerveau qui s'embrouille, le coeur qui bat vite mais pas de chaleur.

J'ai frette dans l'coeur, j'suis juste tannée.

Pu capable.

Ben oui, je me suis pensée bonne encore. Je me suis pensée forte. Je me suis dit ''Ben là, ca va faire les enfantillages, on arrête tout ça, on fait les choses comme une grande et on passe à autre chose, t'es capable, ça fait assez longtemps''.

Mais tsé, non, pas tant en fait.

C'est tellement malsain, c'est comme une torture mais on dirait que j'peux pas m'en empêcher. Je veux voir, je veux savoir. Pis j'sais même pas pourquoi, parce que ben sincèrement, j'en ai rien à crisser. Du moins, je devrais en avoir rien à crisser. Mais c'est plus fort que moi.

On dirait que j'comprendrai jamais pourquoi c'est moi au bout du compte. On dirait que je cherche l'indice ultime qui va m'faire dire ''HA-HA! Je savais man!''. Mais y'en a jamais, des indices. Parce que tout est mort. On dirait que c'est moi qui continue de nager là-dedans, pis tabarnac, s'rait temps que la wave me ramène sur la rive pis que je m'éloigne de ça. Y'en aura jamais, un indice. La seule affaire qui reste là, c'est le coup au coeur que j'ai si j'fais une connerie que j'sais que j'devrais pas, c'est le poignard qui s'enfonce un mini-peu quand, ben c'est ça, je m'inflige c'te supplice là pis que j'comprend juste pas.

À écouter l'homme qui laisse traîner ses bas, quand j'lui demande pour la 88ième fois le pourquoi, c't'une histoire de beige, cette affaire-là. Une histoire insipide, des conversations plates, des soirées trop normales, une semi-famille qu'il aimait pas tant, le fait de pas voir d'avenir, de trouver ça ordinaire, d'aller même jusqu'à vouloir éviter tout desfois, pis la cerise sur le sundae, une histoire d'apparence physique qui gosse, toutes des niaiseries demême.

Pis c'est dur parce que j'y crois pas pour une cenne. Parce que comme j'disais, j'comprend pas. J'pourrai jamais comprendre les conversations et la vie beige qu'il parle, mais pour l'histoire de face qu'il est pas sûr de tripper d'ssus, j'suis ben clueless. Fait que hein. J'peux même pas me consoler en m'disant que la vie m'a plus gâtée, parce que non.

Y'a peut-être juste rien à comprendre aussi. Si c'est fini, c'est fini, même si la sauce a été un peu étirée dangereusement et douloureusement. C'tait comme pour valider, tsé (j'essaie d'me convaincre). Pis ben asteure, c'est moi, c'est toute.

Sérieusement, j'suis juste tellement écoeurée. On dirait que j'suis carrément damnée à entendre parler de ça toute ma crisse de vie. Ça va un peu mieux, j'capable d'en entendre sans trop paniquer inside, mais ça donne des coups de couteau, desfois. Des mini coups, mais ça fait un peu mal pareil quand ça devient trop.

J'pensais que c'tait fini, j'pensais que je m'en était débarrassée pis que je pourrais passer à autre chose, vivre ma vie tranquille avec le boyfriend qui m'a choisie pis mon chat, mais tsé, non. Parce que la vie dit ''Non, fuck you, j'ai pas fini, moi. Je vais te faire réaliser à quel point le monde est p'tit, ça va être écoeurant, tu vas voir!''.

Autant que j'autorise pas mon cerveau à laisser aller des pensées là-dessus (parce que ben honnêtement, j'ai donné pour mon compte, mon cerveau est juste pu capable), on dirait que la vie me le ramène toujours 'dans face. J'veux passer par-dessus man, pis pas à 80% là, genre, à 29357% please, mais la vie est genre ''M'hein, ben non, voilà des nouvelles, voici un potin juicy que tu vas raconter comme si ça te faisait rien mais tu l'sais que non''. Pis autant que j'essaie de m'en crisser, ça m'fait d'quoi.

Pis là j'suis juste ben à boutte de toujours me faire rappeler son existence.

J'sais pas si est au courant de l'impact qu'elle a eu dans ma vie, mais je rush solide, ça prend du temps en tabarnac avant de me replacer, pis quand j'en entends parler, c'est pas si cool, même après 1 an. 'Serait l'fun que le destin ou j'sais pas quoi arrête d'la mettre sur ma crisse de route. Qu'a prenne un autre chemin ou j'sais pas, mais ouin.